Le regard et le contour des yeux sont constitués d’une peau peu épaisse, permettant notamment les nombreux clignements quotidiens de nos yeux. Elle est ainsi 3 fois plus fine que sur le reste du visage, avec des sollicitations plusieurs fois par minute.
C’est donc une zone fragile, qui va vieillir plus vite, d’autant qu’elle est souvent mal protégée des agressions extérieures comme le soleil, le vent ou le froid.
Ce vieillissement du regard va porter principalement sur deux éléments, le volume et la fermeté des tissus.
Au fil du temps, la synthèse dermique des fibres de collagène diminue, occasionnant une perte de tonicité de la peau et un relâchement cutané.
L’atteinte du front va alors entraîner la chute des sourcils, donnant un regard lourd et mélancolique. Cette ptose du regard peut être accentuée par la formation des rides d’expression, comme les rides du lion entre les sourcils ou les rides de la patte d’oie au coin de l’œil. Progressivement, cette ptose palpébrale se traduit par une forme de « casquette » qui donne l’air abattu, tout en réduisant le champ de vision.
Cette perte de tonicité s’accompagne d’une fonte des volumes, touchant tout autant l’épaisseur dermique (moins d’acide hyaluronique) que la couche hypodermique (moins de graisse sous-cutanée). Les cernes et la région orbitaire se creusent, dévoilant un peu plus la saillie des reliefs osseux sous-jacents : le regard se squelettise et s’assombrit, avec un air plus fatigué, plus sombre et plus dur.